Elections à Haussonville - Electro-chocs

Cette campagne paraît fort dérisoire au regard de la situation dramatique causée par le Coronavirus - il faut néanmoins poursuivre nos réflexions pour le village et son avenir

Notre dossier de campagne : 

• Notre programme en un coup d'oeil (tract distribué)
• Notre démarche détaillée
• Les propositions d'actions des années passées et l'analyse des intérêts croisés des deux listes  "Haussonville, Humain, Solidaire, Rural" et "Communication et Concertation pour mieux vivre à Haussonville.
• La biographie de Jacqueline Blanchart

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Rappel de l'esprit de notre candidature

Dans notre premier "tract" présentant notre envie de faire une liste de femmes, Laure Robin et moi-même avions bien expliqué que notre démarche était constructive, visait tout en accroissant la représentation des femmes au sein du conseil municipal, d'améliorer la communication défaillante au cours des deux mandats antérieurs. Cette défaillance  avait conduit à éloigner les administrés de leurs élus, à ne pas comprendre leur choix et à se désoler de voir leur village de moins en moins accueillant.

C'était une opposition bienveillante ! Nous avions le souci d'ouvrir pour plus d'écoute et plus de partages.

Si les propos qui suivent me sont propres, Laure Robin a bien voulu me confirmer son adhésion à ces réflexions. Je souhaite rappeler que notre programme a été élaboré en coopération et reflète ses valeurs et engagements.

Besoin de connaître les nouveaux candidats

Ne connaissant pas les cinq nouveaux candidats et ne voyant pas venir de réunion d'échanges avec la population, j'ai demandé à les rencontrer pour les connaître et comprendre les raisons qui les conduisaient à recueillir les suffrages des Haussonvillois. Ces cinq personnes ont refusé de me rencontrer. L'un m'a proposé de le rencontrer après les élections, un autre  d'échanger par SMS, les trois autres se sont abstenus de répondre à la demande écrite que j'avais déposée auprès d'eux.

J'ai pris rendez-vous auprès de C. Boucaud pour m'en étonner. La réponse a été que ses colistiers ne comprenaient pas que je ne sois pas venue demander, comme eux l'avaient fait, à être sur sa liste.

J'ai toujours lutté, avec beaucoup de respect pour sa charge et son engagement, dans le but de l'amener à modifier sa politique de communication. Je l'ai fait pendant plus de 10 ans, entre "quatre-z-yeux", sans même en faire état dans mon blog.

Avant le 3 février, date de parution de sa liste dans l'Est Républicain, il ne m'était pas venu à l'idée de me présenter aux élections : Cette information qu'il a décidé de réserver aux seuls abonnés à l'Est Républicain, m'a fait un "électro-choc" car j'avais encore reçu, très peu de temps auparavant, sa promesse de modifier sa communication.

Après tant d'années de ce tête-à-tête infructueux, j'ai décidé de porter ma parole haut et fort.

Admettons que les cinq co-listiers s'étonnent de ma démarche. Mais est-il admissible de refuser de se faire connaître pendant la campagne électorale avec l'argument de fidélité pour sa liste ?

Je rappellerai qu'on ne vote pas pour un maire : il s'agit d'un scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, avec panachage. Ce sont les conseillers qu'on choisit, ceux qu'on estime  à même de nous représenter, en qui nous mettons notre confiance pour désigner le maire ; ce maire qui saura animer son équipe, s'appuyer sur les compétences de ses conseillers qui l'accompagneront dans ses prises de décisions.

C'est un second électro-choc que j'ai ressenti et une énorme déception pour ce manque d'esprit démocratique.

Jacqueline Blanchart - 12 mars 2020

Pour ceux qui ne me connaissent pas et ceux qui pourraient dire que "parler est une chose, faire en est une autre", ils trouveront quelques éléments de ma biographie professionnelle et de mes activités au sein du village  ainsi qu'un document présentant mes propositions d'actions des années passées et les intérêts croisés des listes HHSR et la nôtre (liens ci-dessus).